Démarche

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Pour favoriser et ancrer les changements, le cabinet intervient dans trois champs complémentaires, la formation, l’accompagnement et l’analyse des pratiques.

La formation permet de s’approprier des savoirs faire et savoirs être pour acquérir une plus grande compétence.

L’accompagnement permet d’ancrer les compétences dans la réalité quotidienne des participants en travaillant avec l’environnement. 

L’analyse des pratiques, ou la supervision, permet aux participants de relire leur pratique, de prendre la distance nécessaire et de résoudre les problèmes professionnels rencontrés 

La formation :

Le cabinet appuie son intervention sur la prise en compte de la réalité concrète des équipes  pour développer une approche interactive visant à mettre en valeur les ressources de chacun et à renforcer les synergies entre les différents partenaires. La démarche vise, au-delà des outils transmis, à permettre aux participants de se les approprier dans leur propre contexte environnemental. 100% des personnes formées par le cabinet en 2019 ont trouvé l'intervenant plutôt ou très compétant.

L’accompagnement des changements :

L’objet de l’accompagnement est la mise en place de processus qui favorisent la coopération, qu’elle soit verticale ou transversale pour atteindre un objectif défini.

Dans un environnement complexe, ou l’homme est tiraillé entre individualisme et enfermement sur son groupe d’appartenance, il est parfois difficile de travailler, de vivre ensemble. Représentations, peurs, méconnaissances, projections rendent difficiles les rencontres et la coopération. Pourtant jamais nous n’avons été autant dépendants les uns des autres, et face à des réalités complexes.

Le type d’accompagnement proposé vise à construire la confiance entre les personnes entre les groupes pour dépasser les clivages.

L’accompagnateur a une posture spécifique. Il tire son expertise de la connaissance des processus de groupes, et des interactions entre l’individu et le collectif. Il ne se positionne pas en tant qu’expert du sujet, qui donnerait des réponses aux questions des participants. Au contraire, il leur permet de s’ouvrir à leur propre expertise et de se confronter les uns aux autres pour construire  ensemble.

Son statut extérieur lui permet à la fois de s’immerger et d’avoir la distance nécessaire pour se confronter aux postures des uns et des autres, et de générer ainsi une véritable recherche collective innovante.

L’intérêt de la démarche :
1) Faire circuler l’information :

Face à la complexité des situations, chaque groupe possède une connaissance parcellaire et subjective de la situation et des besoins. La confiance induite par la connaissance de l’autre et de ses perceptions spécifiques permet que l’information circule d’avantage entre les différents acteurs, pour permettre une connaissance  globale des enjeux et dépasser les blocages.

2) Développer l’innovation collective :

L’intervenant facilite dans le groupe les remises en cause, l’expression des doutes, des rejets, les désirs, sans jugement de valeur. Cette attitude  permet à chacun de s’ouvrir à sa propre légitimité et de prendre place dans la construction ensemble. La confrontation des représentations, la possibilité de sortir d’une posture prédéfinie, l’acceptation par chacun de l’autre avec ses spécificités permet au groupe d’entrer dans un travail de recherche collective pour trouver de nouveaux modes de fonctionnement. Une forme d’intelligence élargie se développe pour créer un sentiment de faisabilité, et être en capacité de coopérer.

L’analyse de pratique, la supervision d’équipes :

L’analyse des pratiques, par des rencontres régulières hors cadre quotidien, permet aux participants de prendre de la distance sur leur positionnement professionnel. Chacun peut s’appuyer sur le groupe pour intégrer de nouvelles façons de fonctionner plus adéquates. En élaborant à partir des agissements professionnels, elle favorise une distanciation réflexive sur sa pratique et les échanges d’expériences. Par le fait de pouvoir exprimer ses difficultés librement, les participants sortent de leur isolement, le groupe devient moteur pour les aider à trouver leur  solution aux problèmes rencontrés.